Engagé dans la réhabilitation des quartiers de la Nouvelle Orléans, ce simple serveur de café est très vite repéré par le très select label Rough Trade après avoir posté ses morceaux sur le net.
Du rock n roll stylé à la Chuck Berry sur "Violent Shiver" à la soul frissonnante sur "Slow coming", les 12 titres de ce premier album nous laissent entrevoir toutes les (bonnes) influences dont Benjamin Booker s'est nourri : du gospel de son enfance à Kurt Cobain, en passant par le blues des années 30.
Le talentueux musicien n'en oublie pas pour autant l'écriture, soignée, en évoquant la ségrégation raciale et la recherche d'identité, contribuant à faire de cet album une petite pépite sonore chaudement recommandée.
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