" premiers pas / trébucher / se relever / composer / danser ", tel est le parcours que l'autrice partage ici avec son lecteur ou sa lectrice. A elle, à lui, elle s'adresse aussi plus directement, d'une ronde écriture avant de refermer ce recueil qui n'aura pas manqué de nous remuer au sens figuré comme au sens propre.

“Ecrire, c’est renaître du chaos” nous confie l’autrice et l’on comprend que là est sans doute l’une de ses “danses” pour une vie apaisée.
Car Pauline Bilisari livre dans ce recueil de poèmes ses tourments et ses rebonds vitaux, et interpelle à plusieurs reprises ses lecteurs. Comme l’autrice, il nous faut composer avec la pluie, réelle ou symbolique, tel un inattendu bouleversant, déstabilisant ou au contraire bienvenu, apaisant.


“La littérature est et sera toujours mon plus grand remède”: une autre “danse” exprimée au centre d’une bibliothèque remplie de livres dessinés, aux dos libres, comme une invitation à y inscrire les auteurs et les titres de nos propres lectures coups de coeur, parfois réparatrices.
Ce dessin est l’un de ceux de Camille Bilisari, illustratrice, aînée de l’autrice, qui accompagne d’un trait fin et délicat les mots forts des poèmes à vif de sa soeur.

"Une danse sous la pluie entre fêlures et reconstruction" annonce l'éditeur Robert Laffont, 2024