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Une fenêtre à Copacabana / Luiz Alfredo Garcia-Rosa

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Après les assassinats rapprochés de trois policiers «ordinaires», s'ensuivent ceux de deux de leurs maîtresses. Chacune de ces victimes semble avoir été froidement abattue, sans doute par une personne de connaissance et qui opère comme à la vue de tous, dans des lieux publics.

 

Ce sont là les tous premiers constats du commissaire Espinosa et de son équipe.

 

Dans le milieu policier, les rumeurs vont bon train et l'inquiétude s'installe : pourquoi ces crimes ? Qui pourrait être la prochaine victime ?.

D'emblée, tout est mis en œuvre pour protéger Céleste, la compagne officieuse du troisième policier. Pour échapper au tueur, Céleste s'est réfugiée chez une cousine dans les quartiers chics de Rio (Brésil).

 

De la fenêtre de son dressing, Serena, jeune femme argentée et désoeuvrée, est le témoin d'une défenestration dont elle est sûre qu'il n'est pas le suicide auquel la police conclut très (trop) vite et elle décide, contre l'avis de son mari, de donner sa version - sa perception - des faits au commissaire...Espinosa.

 

Enquêteur pointilleux tout autant qu'intuitif, Espinosa avance dans ces délicates affaires entouré d'un groupe de collègues à la loyauté sans faille mais aussi épaulé par Irène «bonne amante et peu encline à la vie commune».

 

Dans la vie d'Espinosa, outre son métier, il y a donc Irène et quelques autres femmes, mais aussi les livres. «Ce qu'il recherchait dans les livres, c'étaient de bons récits, des histoires bien racontées» nous dit l'auteur de son personnage de commissaire qui se rêve bouquiniste dans un avenir de retraité.

 

Espinosa aurait aimé cette histoire. Et vous ?

 

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Actes Sud, 2008