Dominique Bona était l’une des invités du dernier Salon de la biographie nîmois et ses lecteurs ont pu la voir et l’entendre présenter Mes vies secrètes, savoureux récit des coulisses de son parcours d’auteure entre romans et, de plus en plus, biographies.
Autobiographie ? C’est en effet l’auteure elle-même que l’on découvre au fil de ses rencontres, de ses recherches et des découvertes qui jalonnent son travail d’approche de personnages qui s’imposent à elle avant qu’elle ne les choisisse. Elle nous parle d’eux et ils nous parlent d’elle. C’est par leurs écrits, leurs lieux de vie et leurs proches ou leurs descendants que Dominique Bona fait connaissance avec “son” Gary, “ses” Berthe Morisot, Colette ou Camille Claudel.
Et nous, lectrices et lecteurs, suivons sans réserve notre guide à l’écriture si chaleureuse. Car l’auteure partage généreusement et nous rend gourmand(e)s des moments qu’elle a pu vivre avec l’un ou l’autre. De rencontres en rencontres et souvenirs confiés, écrivains, poètes, peintres, artistes et leurs proches nous deviennent familiers.
Parcequ’elle leur rend hommage à l’évocation de ses cheminements d’auteure, nous rencontrons aussi avec Dominique Bona, ceux qui, de leur vivant, l’ont accompagnée dans ses choix de vie d’écriture. Simone Gallimard ou Jean-Marie Rouart sont de ceux-là. La première qui lui déclare très tôt que “Ma petite fille, la vie commence à soixante ans !” mettra toute son énergie à lui faire obtenir un prix Interallié (Malika, Mercure de France, 1992).
Souvent passionnés d’art et de littérature, sujets de biographies ou êtres réellement rencontrés sont pour Dominique Bona, et pour nous avec elle, l’occasion d’agrandir nos horizons culturels.
Mes vies secrètes : une invitation au voyage dans les univers d’auteurs et de créateurs aux sources de l’écriture de Dominique Bona.