Après “Le Courage” ô combien sollicité en 2020, le Printemps des poètes nous (r)appelle au Désir en cette année d’espoirs à tenir éveillés.
“Le désir c’est un élan” nous dit Henri Gougaud. Si le conteur ne participe pas à cette anthologie, il nous donne de son objet, le désir, une définition dont la justesse nous ouvre des infinis.
“De tous les désirs “ (2019) : l’oeuvre graphique de Tahar Ben Jelloun que porte la couverture de ce recueil en annonce la teneur. 94 poètes de toutes générations nous offrent leurs mots, leurs images et leurs émotions. La langue française est leur point commun.
“ Les poètes ici présents sont affranchis, libres, et s’expriment de différentes manières...” présente Alexandre Bord “ Le désir n’a pas d’âge. / Il est libre de droit” souligne Sophie Nauleau, Directrice artistique du Printemps des poètes.
Difficile de ne citer que l’un ou l’autre de celles et ceux qui, pour la plupart, proposent ici un texte inédit. Alors lisons, écoutons les “Instructions pour lire mes poèmes” d’un auteur dont L’anomalie a emporté l’imaginaire de nombreux lecteurs : “… le poème est à toi aussi / car c’est pour toi qu’on l’a écrit / tu as le droit d'y revenir d'y poser tes silences à toi …..” (Hervé Le Tellier - p. 213)
Un désir de poésie nous envahit, et le bonheur de l’assouvir en partie est là, à portée de mains, de regard, d’écoute.