“La maison où j’habite était autrefois une école maternelle, et tout y est petit” nous informe d’emblée la narratrice.
Des personnages, des rencontres et des moments hors normes vont pourtant emplir ces lieux de leurs paticularités si sensibles et fortes à la fois.
Ainsi M. Baryton, à la voix chantante si réservée, ne confie-t-il qu’à la maîtresse des lieux les lettres enchevêtrées de sa bien-aimée. Cet ancien conservateur du musée d’histoire locale n’hésite pas à participer à la régulière collecte de “Petites boîtes”.
Le lecteur approche peu à peu le mystère de l’auditorium de l’école maternelle qui accueille de petites boîtes de verre affectueusement entretenues par des visiteurs attentionnés.
La nuit quasi-onirique de “concert de soi à soi “, dont les instruments de musique sont portés à l’oreille des musiciens nous invite à appréhender cet univers insolite.
Une écriture d’une grande douceur poétique pour un récit surprenant, bousculant, bouleversant.