Les huit nouvelles proposées par Véronique Ovaldé dans ce recueil se lisent comme un roman en huit chapitres.
“L’existence, ce long fleuve parfaitement intranquille” nous rappelle Véronique Ovaldé.
De l’ouverture sur “Les désarrois d’Auguste Baraka” au final de “La reine du quartier”, nous découvrons des personnages aux existences bouleversées de leurs propres faits ou par des hasards pas toujours heureux. Et nous retrouvons l’un ou l’autre au carrefour d’un épisode de vie d’un(e) autre.
Au fil des portraits des personnalités discrètes ou autrement plus affirnées dont elle brosse les destins croisés, l’autrice, par moments, interpelle et prend à témoin ses lecteurs. De chacune des séquences, nous ressortons curieux de savoir lequel/laquelle sera au rendez-vous de l’étape suivante.
Les différents membres de la famille Coppa, tantôt personnages principaux, tantôt secondaires, illustrent plusieurs de ces moments de “vies imparfaites”, racontés d’une écriture incisive, mais non sans humour.