Après la rudesse des périodes de confinement qu’elle a si difficilement traversées à Paris, Chantal Thomas ouvre un journal de ses retrouvailles avec la Mer Méditerranée à l’été 2021.
Nous, lecteurs, retrouvons avec l’autrice chacune de ses plages niçoises de prédilection pour des moments de nage aux plaisirs différents et, comme la mer, toujours changeants.
Nager, pour Chantal Thomas, c’est aussi raviver le souvenir de sa mère qui fut également nageuse passionnée.* Car il s’agit bien ici d’une passion délicieusement assouvie au fil des états de la mer qui, parfois, s’y prête moins ou s'y refuse.
D’autres écrivan(e)s ont partagé cet attrait pour l’eau, la mer, la nage. Chantal Thomas mentionne généreusement ses pairs en amour de la nage et les cite quelques fois.
Kafka est certainement pour notre autrice le premier d’entre eux. Mais bien d’autres nageuses et nageurs sont à (re)découvrir au fil du Journal de nage **de Chantal Thomas.
En cette fin d’été caniculaire, une lecture à prolonger en profondeur et à l’infini de la mer.
*cf Souvenir de la marée basse.- Seuil, 2017 (Fiction & Cie)
** Seuil, 2022 (Fiction & Cie). Chantal Thomas a rejoint l’Académie française en 2021